C’est une excellente nouvelle que je viens d’apprendre : depuis peu, les policiers et gendarmes, dès lors qu’ils procèdent à des contrôles d’identité doivent tout enregistrer à l’aide de des caméras-piétons, dans quelques 23 zones de test. Dans les 23 sites sélectionnés, se trouvent en particulier des ZSP du Paris intra muros, en petite et grande couronne, mais également des départements comme la Haute-Garonne.
Ce n’est pour l’heure qu’un ballon d’essai, qui prendra fin dans un an. Mais c’est à l’évidence un grand pas en avant. Ce dispositif est employé depuis plusieurs années à l’étranger, et a largement montré son rôle. L’objectif de ce dispositif est de calmer les personnes lors d’une intervention : les représentants de l’ordre peuvent ainsi prouver qu’ils ont bien fait leur travail, et les habitants ne peuvent être ignorés en cas de dérive. C’est clairement un système favorable aux deux parties. Avantage supplémentaire, ce dispositif pourrait permettre de faire l’économie d’une longue description textuelle, ce qui pourrait réduire fortement la lourdeur administrativeEt peut-être que dans une dizaine d’années, nous n’aurons pas nous aussi une émission de télé-réalité là-dessus ?A l’issue de l’expérimentation, les directeurs généraux de la Police et de la Gendarmerie Nationales offriront au ministre de l’Intérieur un rapport concernant l’impact de ces caméras-piétons sur le bon fonctionnement des interventions. Si cette procédure est généralisée, des scandales semblables à celui du jeune Théo le mois dernier appartiennent ainsi peut-être au passé. L’initiative est décidément une très bonne chose ! Les 2600 caméras-piétons sur le terrain devraient par ailleurs bientôt doublées.