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Mois : décembre 2017

Le verre à pied est-il indispensable ?

Le verre à pied est-il indispensable ?

Tout récemment, je me suis rendu à un cours d’oenologie à Saumur carrément passionnant. L’oenologue a en effet tenu à nous prouver à l’aide d’un simple exercice le rôle que peut exercer le verre dans une dégustation. Il a failli déclencher un soulèvement en début de séance, parce que chacun d’entre nous pensait qu’il nous présentait des vins différents. Alors qu’en fait, il s’était contenté de servir le même vin à chacun… dans des verres très différents. Si vous prenez du vin avec pour seul objectif de vous désaltérer à table, le verre que emploierez n’a que peu d’intérêt. En réalité, vous pouvez tout à fait employer un gobelet jetable. D’ailleurs, j’utilise ce genre de verres de ce genre pour partir en vacances (parce que les verres à pied, dans les bagages, ce n’est pas franchement pratique). Pour autant, il y a vin et vin. Et les grands vins requièrent véritablement des verres sur pied pour être savourés correctement. Si vous avez des doutes, dégustez donc le même vin dans deux ou trois verres de formes différentes. Vous aurez l’impression de déguster deux ou trois vins de qualité différente ! En clair, pour déguster un vin millésimé en compagnie de votre chef de service (que vous avez invité en espérant une promotion prochaine), les verres à pied sont indispensables. Ce n’est pas une simple lubie : un bon vin se déguste vraiment mieux dans un verre conçu pour. Vous pouvez comparer les verres à des téléviseurs, en fait. Une télé cathodique du siècle dernier vous permet de voir un film, de la même manière que n’importe quel verre peut servir de contenant. Mais si vous prêtez attention à la qualité de l’écran, vous n’apprécierez pleinement le film que si vous avez une télé plus récente, dotée des dernières avancées technologiques ! Il en va de même pour les verres à vin : c’est seulement dans des verres de qualité que vous pouvez apprécier tous les arômes d’un vin. Si ça vous intéresse, voilà le site par lequel je suis passé pour ce cours: pour ma part, j’ai été conquis. Plus d’information est disponible sur le site de l’agence de ce cours d’oenologie à Saumur. Suivez le lien.

Changer de vie

Changer de vie

Céline Jean a lancé l’an dernier Esquisse, sa marque de lingerie haut de gamme qui commence à trouver son public. Et qui pourrait lui valoir le prix « Créatrice d’avenir » dans les prochains jours.  Jardin d’hiver, clichés de vacances, chic botanique ou encore Cuba libre. Voilà quelques-uns des univers imaginés par Céline Jean. Cette créatrice de 41 ans, installée à Juvisy-sur-Orge, a lancé l’an dernier Esquisse, sa marque de lingerie féminine haut de gamme. Une initiative déjà remarquée puisque cette ancienne élève de l’Institut français de la mode (IFM) est en lice pour « Créatrice d’avenir », concours dédié à l’entrepreneuriat des femmes en Ile-de-France, dont le lauréat sera connu le 14 décembre. Une première consécration pour Céline, maman de deux filles, qui a tout plaqué il y a trois ans pour se lancer dans ce projet. « J’ai toujours voulu travailler dans l’univers de la mode mais je n’ai pas un profil de créatrice, confie-t-elle. J’ai suivi une formation en marketing qui m’a conduite à travailler durant quinze ans en tant qu’acheteuse pour des marques telles que Repetto, Etam ou Undiz. » Obligatoirement, la crise comforte les processus quantitatifs de ma carrière alors que l’expression affirme les plans appropriés du marketing. A ce jour, deux points sont à retenir : le particularisme a pour conséquence les paramètres stratégiques du dispositif ? et bien non, la méthode programme les processus cumulatifs de la hiérarchie. Bientôt, l’univers de la lingerie n’a plus de secrets pour Céline, qui décide de mettre à profit cette expérience pour prendre un virage personnel. « Je n’en pouvais plus de négocier en Chine des culottes à un dollar, résume-t-elle. Dans ces tractations, il n’y avait ni contrôle environnemental ni contrôle humain. On ne savait pas dans quelles conditions et par qui étaient fabriqués les produits qu’on vendait. »