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Mois : janvier 2018

Un break à Dubai

Un break à Dubai

Si vous êtes du genre « Jamais sans ma fille », ce que je vais vous dire ici va probablement vous choquer. Dernièrement, j’ai en effet suivi un incentive à Dubai. Ce voyage est arrivé au bon moment, parce qu’après toute une saison pas facile niveau travail, mes collègues et moi commençions à sérieusement fatiguer. Ce déplacement nous a donc donné l’occasion de nous aérer la tête pour mieux repartir. En réalité, si mon entreprise n’avait pas proposé ce voyage, j’aurais sans doute fini par craquer. Je suis convaincu que le travail est une bénédiction pour l’homme. Mais je trouve également que, quelquefois, il faut aussi souffler un peu. Et la meilleure manière de s’évader, dans ces moments-là, reste encore de prendre l’avion afin de partir vers l’inconnu. C’est d’ailleurs assez curieux quand j’y pense, de voir comme mon opinion sur les incentives a changé avec les années. A mes débuts, j’étais persuadé que les voyages incentives étaient de simples déplacements professionnels dissimulés. Ce qui est un peu le cas, en un sens. Mais cela ne change rien au fait qu’il y a quand même moyen d’en profiter comme de véritables vacances. Ces voyages se font certes avec ses collègues et non en famille, mais c’est aussi une énorme chance, en définitive. Il y a effectivement pas mal d’activités qu’on peut difficilement envisager de faire, à partir du moment où l’on a des gosses. Et j’ai fini par réaliser que les voyages entre collègues étaient un bon moyen de vivre ce qu’on s’interdit de faire lorsqu’on part en vacances avec sa famille. Cela permet de relâcher la pression et de repartir du bon pied en famille, au final. J’adore la vie de famille, mais je crois que parfois, c’est agréable aussi de s’accorder un temps de repos. Cela permet de retrouver le sourire quand on rentre. Parce qu’on finit toujours par ne plus s’en apercevoir, qu’on mène une vie de rêve. On l’a tellement sous les yeux au quotidien qu’on finit par ne plus rien voir. Il est donc impératif de faire une pause de temps à autre afin de remettre les pieds sur terre. Voilà pourquoi cet incentive m’a fait un bien fou. Je l’ai apprécié tant pour la destination, son sens de l’organisation, que sa capacité à me rappeler la chance que j’ai d’avoir cette merveilleuse famille. D’ailleurs, je vous mets un lien vers le site de l’agence qui s’est chargée de cet incentive, si ça vous intéresse. Davantage d’information est disponible sur le site de l’organisateur cette expérience incentive à Dubai. Suivez le lien.

Le faux avocat

Le faux avocat

En fournissant de fausses fiches de paie à ses « clients » asiatiques pour l’obtention de titre de séjour, ce Britannique d’origine chinoise établi à Sèvres, a engrangé des sommes faramineuses.  Cette filière d’immigration clandestine asiatique a rapporté des centaines de milliers d’euros à son organisateur, et même, vraisemblablement, des sommes qui dépassent le million d’euros. Entamées il y a un an et demi, les investigations ont mis au jour un système organisé et efficace destiné à obtenir des titres de séjour grâce à des autorisations de travail. Le tout grâce à des dossiers bidon, nourris de fiches de salaire fictives. Un dénommé Wei Jei T., un Britannique d’origine chinoise de 37 ans, apparaît comme la tête de réseau. Installé à Sèvres en bordure de la forêt de Meudon, l’homme aux goûts de luxe, aimant à collectionner Jaguar, Ferrari et autres 4 x 4, fréquentant restaurants et boutiques de luxe, se faisait passer pour un avocat et travaillait donc avec une assistante. Cette dernière n’était autre que sa compagne. La combine qui leur a tant rapporté, entre 2012 et jusqu’à leur arrestation à l’automne 2016, est simple. A leurs compatriotes désireux d’obtenir un titre de séjour, ils fournissent les documents qui permettent la délivrance d’une autorisation de travail émanant de la Direccte. Il s’agit de la direction du travail dont on trouve une antenne départementale dans toutes les préfectures. Pour ce faire, il faut viser les secteurs professionnels dans lesquels la main-d’œuvre manque, comme la restauration, et présenter des bulletins de paie. Rien de plus simple pour Wei Jei et ses complices qui fabriquent de fausses fiches de salaire à l’en-tête de vraies sociétés. C’est l’ancienne gérante de l’une de ces entreprises, spécialisée dans le service à la personne, qui a donné l’alerte au printemps 2016 après avoir découvert une série d’embauches… fictives.