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Mois : décembre 2018

Vladimir Poutine Face à La Presse, En Pleine Crise Avec L’Occident

Vladimir Poutine Face à La Presse, En Pleine Crise Avec L’Occident

Le président russe Vladimir Poutine se livre jeudi à un face-à-face annuel avec la presse dans un contexte de tensions renouvelées avec l’Occident autour des intentions américaines de se retirer d’un traité nucléaire stratégique et d’une confrontation maritime entre Moscou et Kiev. Plus de 1.700 journalistes en provenance de la quasi-totalité des régions russes, d’Asie, d’Europe et d’Amérique, ont été accrédités pour cette conférence de presse traditionnelle de fin d’année. Il s’agira de la quatorzième pour M. Poutine depuis son arrivée au pouvoir en 2000.  Mercredi, 24 heures avant cette « Grande conférence de presse », la chaîne de télévision russe Rossia 24 a lancé un compte à rebours et diffusé de nombreux reportages sur les préparatifs de cet événement très attendu. Il aura lieu au Centre international du commerce à Moscou et sera traduit en anglais, français et allemand.  Si le début de la conférence de presse est fixé à 10H00 (HB), sa fin n’est traditionnellement pas connue à l’avance.  La première conférence de presse organisée dans ce format n’avait duré que 1h35 en 2001, alors qu’en 2008, Vladimir Poutine avait répondu non-stop aux questions en direct pendant quatre heures et 40 minutes.  Depuis 2004, elle n’a jamais duré moins de trois heures. Parmi les sujets dominants: les relations russo-américaines, au plus bas depuis la fin de la Guerre froide malgré les promesses électorales de Donald Trump d’un rapprochement, et la crise en Ukraine, où un conflit armé entre Kiev et des séparatistes prorusses a fait plus de 10.000 morts depuis 2014.  Fin novembre, Moscou a capturé manu militari trois navires de guerre ukrainiens et leurs équipages au large de la Crimée annexée, son pire bras de fer avec l’Ukraine depuis l’annexion de la péninsule criméenne.  Après ce coup de force, le président ukrainien Petro Porochenko a instauré la loi martiale dans plusieurs régions frontalières, tandis que le président américain a annulé sa rencontre avec Vladimir Poutine prévue en marge du sommet du G20 en Argentine.  Cet incident a aggravé les tensions entre Moscou et Washington, déjà importantes en raison de sanctions américaines frappant la Russie pour son rôle présumé dans le conflit ukrainien depuis 2014, et de l’annonce par les Etats-Unis en octobre de leur intention de se retirer du traité nucléaire INF, qui interdit la fabrication d’armes nucléaires de portée intermédiaire.  « L’économie à l’intérieur du pays, tout comme notre économie sur fond d’une conjoncture internationale assez défavorable » sera également abordée, a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une interview à la chaîne de télévision russe NTV.  La hausse attendue des tarifs pour les services communaux, la protection contre les ondes radioactives, l’impopulaire réforme des retraites ou le traitement des cancers en Russie figurent également parmi les questions qui préoccupent les journalistes, selon les médias publics russes.  Vladimir Poutine se prépare de manière active à cette conférence de presse et « jusqu’à tard la nuit, prend connaissance des tas d’informations préparées pour lui par les ministres et des experts de l’administration présidentielle », selon M. Peskov.  Les réponses du président aux médias s’apparentent souvent à des ordres donnés au gouvernement ou aux autorités régionales. Et « le président veille soigneusement » à ce que ces ordres soient dûment fixés et exécutés, assure le porte-parole du Kremlin.

Crise Macronite

Crise Macronite

Emmanuel Macron a déclaré qu’il souhaitait gouverner de la même manière que le Romain notre dieu Jupiter, en se tenant au-dessus des conflits quotidiens avec les autorités. Moins de 90 jours après l’arrivée au pouvoir du président français, les numéros de téléphone de son sondage confirment à quel point il est mortel. Un sondeur centré sur le Royaume-Uni, YouGov, a noté une baisse de 7 points du statut d’acceptation du jeune dirigeant, qui est passé de 43 à 36% au cours du mois de juillet. Le sondeur français Ifop a connu une baisse comparable au cours de la même période, rappelant que: « En dehors de Jacques Chirac en juillet 1995, un nouveau directeur exécutif n’a en aucun cas vu sa réputation baisser aussi facilement en été, une fois les élections politiques terminées » La baisse de reconnaissance est vraiment un transfert brutal à partir de juin, lorsque Macron et son excellent ministre, Édouard Philippe, ont vu leurs scores d’approbation passer de 62% à 64% et de 55% à 64% en conséquence. Cependant, leur mesure de popularité n’est pas totalement au-dessus de la norme. L’ancien président François Hollande avait apprécié une autorisation de 56% au cours de la même phase de sa présidence; son précurseur, Nicolas Sarkozy, a été augmenté, se classant à 66%. Le plus étrange est peut-être simplement combien de temps dure la réputation de Macron. Sa présidence a bénéficié de nombreuses améliorations au début, telles que des événements plus médiatisés avec des dirigeants internationaux, dont le chef de l’exécutif Trump (tous deux engagés dans une poignée de main désormais bien connue que Macron a avouée plus tard, était censée montrer qu’il ne ferait pas de concessions. ) et Vladimir Poutine (Russie) (dans lequel Macron a honnêtement accusé les médias russes d’être «des agents de l’affect et de la propagande»). Le profil de l’utilisateur diplomatique de Macron (la France figurait au premier plan dans une étude menée douze mois par mois, dépassant à la fois les Etats-Unis et la Grande-Bretagne) a été évoqué lors de tels événements, mais il n’a guère pour effet d’atténuer les problèmes qui se posent chez vous. Jérôme Fourquet, spécialiste de la science politique à l’Ifop, a déclaré que la foule entourant Trump et les nominations de Poutine avaient été réalisées avec colère par le public français, qui n’a pas aimé le directeur. Mais il a également attribué la baisse de la réputation de Macron à ses offres de révision du régime des efforts du pays, voire à ses 850 millions d’euros de moins que le budget de sauvegarde de cette année, ce qui a entraîné la démission de Standard Pierre de Villiers, le chef de l’armée française. « Il a fait campagne sur l’idée de perdre son statut de poids français, essayant finalement de l’aider à devenir beaucoup plus compétitif », docteur. David Lees, un chercheur du Warwick College spécialisé dans la politique nationale française, me l’a dit. « Ces problèmes vont rester impopulaires, car ils impliqueront un bouleversement de la manière dont la France fait des affaires. » Ce bouleversement implique, entre autres, de réduire le nombre de législateurs français d’un tiers, de réduire les dépenses publiques et en appliquant plusieurs réformes monétaires utiles au marché (y compris de nouvelles directives offrant aux organisations une plus grande flexibilité pour employer et inciter des employés).